Antarès

Association pour le développement et le rayonnement de la Pharmacie hospitalière

Séminaire "Management et Procédures" (2008)

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Publication :le 25 août 2019

Séminaire pharmaceutique du 27 et 28 novembre 2008

au  Centre hospitalier Auban-Moët d'Epernay

PROGRAMME

Jeudi 27 novembre : Finalité des services de Pharmacie

  • Quel rôle pour les pharmacies ?
  • Gardien des remèdes, prestataire ou partenaire du soin ?
  • Activités et qualité, activités et gestion des risques.
  • Rentabilité et efficience : peut-on ou doit-on transférer des activités ? Lesquelles ?
  • Vision stratégique d’une pharmacie en 2012

Vendredi 28 novembre : S’organiser pour être performant

  • Notion de performance
  • Priorités, choix et recherche de disponibilités
  • Contractualiser avec les pôles
  • Contractualiser avec la direction, respecter les engagements (CBU, Accords cadres, Omedit …)
  • Se spécialiser ? Pharmaciens et préparateurs ?
  • Positionnement interne et externe de la pharmacie aujourd’hui et demain.

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Synthèse du séminaire de réflexion Antarès des 27 et 28 novembre 2008

 

JEUDI 27/11 :

Sujet : Evolution de la PH – Comment évoluer ?

Diaporama de M. JUSTE : Ethique du management

– Absence de notion d’acte car la réglementation ‘règle tout’

– Importance de la notion d’ « out come  » (issue)

– Importance du couple médecin / patient à tous les moments de la prise en charge thérapeutique

– HAS : « Prise en charge du médicament »a remplacé « Circuit du médicament ».

Remarque : l’aspect délivrance a disparu

– Dispensateur : aspect technique, flux, dotation….

– Accord cadre pour les Abiotiques : ne sert pas à grand-chose

– Discussion sur le pôle logistique qui va se mettre en place à Epernay à 1.5 Km de la PUI. Réception ? Casser l’équipe en 2 ?

– CBU : aspect médico-économique. Vision technocrate

Jean Louis SAULNIER : faut-il tout procédurer ?

– Expérience de JLS sur la condamnation du CH concernant la non application d’un protocole écrit

– Nécessité des procédures ?

– Certification/accréditation. On ne prend pas assez de recul

– Le « tout procédure » est devenu un problème

– Etude du coût

– Poids de l’assurance maladie

Catherine DEMANGE : l’externalisation

Réflexion à Remiremont : Les raisons de l’externalisation car pb de place des SM et DM et PST

– Hypothèse : faire livrer des armoires par laboratoires (Metz, Strasbourg, Chartres). Diminution stock à la Phie et diminution trésorerie. Cadencement ++++ – Temps préparateur ++

– Logistique : EVRARD (Nancy) stocke nombreux fournisseurs – LOHMANN

– Etude à faire avec méthodologie. Lons intéressé.

– Attention aux risques d’erreurs, contrôles à adapter. Notion de juste à temps utilisée par les industriels qui mettent sous AQ

– Compatibilité au code des marchés – mais problème quand on adhère à un groupement d’achat si les autres pharmaciens ne suivent pas.

– Place du préparateur réorienté sur le rangement et le contrôle des lieux de stockage dans les services. Cf. programme de formation de Michel Juste à la fonction de préparateur dans les services.

– Etude à faire en prenant en compte l’investissement en rolls et pb de l’AO (prendre en compte la prestation de service)

– Grossistes prêts à livrer les patients hors PUI

Michel JUSTE : rentabilité / efficience

– Par rapport à quoi ? Pôles ? services ? alors que les PUI ne rapportent pas.

– Rentabilité : exigence de faire de la qualité

– Indicateur de performance : actes des praticiens

– Contractualisation : ex CBU

– Coût de la pharmacie / services

– Rentabilité : choix de l’activité (stérilisation, NPT)

– Problème des effets indésirables : nécessité de prendre en compte tout l’historique médicamenteux, sortie : conseils

– Benchmarking

– NE PAS FAIRE DE LA CONTRE PRODUCTIVITE

Faut-il être rentable ?

– Pour l’hôpital : oui (production de séjour, facturation…)

– Pour la pharmacie : non car on ne produit rien de facturable mais a minima il faut essayer de ne pas être contre-productif.

– Dès lors, il faut s’orienter en pharmacie vers des indicateurs partiels pour apprécier les coûts plutôt qu’une approche coût complet sans signification.

– Rechercher :

  • Le coût des dysfonctionnements
  • Les glissements de tâches
  • L’ absence ou la mauvaise utilisation des technologies

– Cibler certaines problématiques et se fixer des objectifs en terme d’efficience.

– Malgré tout, des démarches institutionnelles existent : Meah – SFPC

M. MABILEAU – Directeur CH Remiremont

– Equilibre financier contraint ou forcé

– Mutualisation pour l’avenir

– Peut –on séparer le pharmacien de la PUI ?

– 2012 : période d’essai terminée. Etude de coûts.

– Faire travailler les autres / faire tourner sa boutique

– PUI : très normatif. Evolution des pharmaciens différente des PUI.

– Transferts d’activité : gagner du temps pour développer d’autres activités

– Vision territoriale du Pharmacien

– Les EHPAD

Fonctionnement de la pharmacie dans le cadre des pôles et de la nouvelle gouvernance

– Contractualisation. Quelle organisation mettre en place à la pharmacie dans ce contexte ? Une réflexion est à mener… (prochaine réunion courant février).

Que sera la pharmacie en 2012 ?

– Une pharmacie extérieure à la structure, aux normes, délivrant les produits pour plusieurs sites.

– Cela nécessitera une réflexion sur le cœur de métier : rôle du pharmacien et du préparateur, définition de la valeur ajoutée, place de l’automatisation. Le rôle du pharmacien sera orienté vers la pharmacie clinique. Le rôle du préparateur à la production et dans les services de soins.

– Phénomène comparable avec l’évolution de la biologie.

– Un des rôles de la pharmacie ne serait-il pas d’aider les infirmières à sécuriser leurs actes ?

– A minima : ne pas introduire de risques supplémentaires liés au choix des produits, ou en augmentant la surcharge de travail des IDE.

– Le stress existe aussi chez les prescripteurs.

– Le reconditionnement, en homogénéisant les emballages constitue un risque d’erreur supplémentaire.

– Proposition : répertorier des exemples pratiques d’interventions pharmaceutiques pour fournir un argumentaire sur le rôle de la pharmacie.

Les automates : JL Saulnier

VENDREDI 28/11 :

G. Willoquet (Ville Evrard)

– Evolution de la fonction de préparateurs / robotisation. Permet de maintenir la fonction de prépa au cœur du métier. Faire mieux en augmentant le champ de compétence. Actuellement souvent tâches répétitives sans valeur ajoutée.

– Rapport Belleveau (CEE) : plateforme analytique en Biologie. Prescripteur/ analyse : l’approche possible – Dispensation / administration

– Importance de prendre en compte la structure pour déterminer le mode de dispensation

– H : cadre contraint. Pas de réflexion sur les métiers. On doit pourtant le faire.

– Indicateurs d’activités +++. Tutelles les demanderont

– Avoir une vision du métier

– La tutelle demande à ce qu’on analyse.

Problématique du management

– Pour déléguer, il faut que les collaborateurs partagent la vision du métier. Il faut pouvoir faire confiance, et d’abord avoir confiance en soi… Importance dans le recrutement de ses collaborateurs : s’axer sur le « savoir-être », se faire aide par un professionnel ?

– Le problème est quand même la rémunération, à minima la reconnaissance, de chef de pôle ou chef de service.

– Faut-il se spécialiser ? Oui mais sans aller à l’extrême en oubliant les fondamentaux. Il faut un niveau minimal de culture pharmaceutique pour l’équipe, on ne doit pas se spécialiser à 100% quelque soit l’activité.

Différencier les traitements institués à l’hôpital par le livret avec les spécialistes hospitaliers des traitements intercurrents initiés en ville par les généralistes

Contrats : s’engager dans une politique avec réciprocité sur les besoins des uns et des autres

Projet d’établissement – projet de pôle –contrats–ressources

Sécuriser, limiter les risques, négocier la présence de pharmaciens et de préparateurs, donner de la plus-value au métier et aux hommes.

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Citation de Jules CLARETIE (1840-1913)

Tout homme qui dirige,
qui fait quelque chose,
a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose,
ceux qui font précisément le contraire
et surtout la grande armée des gens, d’autant plus sévères,
qu’ils ne font rien du tout.