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L'administration de médicaments injectables sous de faibles volumes fait l'objet d'un développement rapide, dont témoigne l'évolution du parc hospitalier des pousse-seringues. Pour certains médicaments à posologie standardisée, l'infirmière peut disposer d'une spécialité présentée en seringue préremplie. Aux USA, pour les établissements qui bénéficient du unit-dose drug distribution system et des IV admixtures, les doses sont délivrées prêtes à injecter dans des seringues préremplies étiquetées au nom du malade. La seringue préremplie constitue donc une présentation unitaire dont la fabrication peut être assurée aussi bien par l'industrie pharmaceutique que par les pharmacies hospitalières. En France, dans la plupart des cas, l'infirmière transvase elle-même la dose à administrer dans une seringue à partir de diverses formes pharmaceutiques délivrées individuellement ou globalement par la pharmacie. Le système traditionnel revient ainsi à confier au personnel infirmier l'exécution des opérations galéniques correspondantes. Cela représente une activité importante que PAPELARD avait estimé en 1978 à 80 emplois en équivalents temps-plein pour la seule AP-HP, l’Assistance Publique de Paris. Les durées d'activité dépendent en réalité de plusieurs facteurs:


• le nombre d'ampoules ou de récipients manipulés,
• le type d’opération liée au produit: préparation, reconstitution ou dissolution,
• la réalisation ou non d'un étiquetage lors de la préparation.