C. la logique du marché, au principe de la concurrence
“moins disant” ou “mieux disant”?
- de la comparaison des prix d’achat…
- … à l’évaluation des coûts d’utilisation
où se situe la concurrence?
- entre hôpitaux et industrie pharmaceutique?
- entre spécialités pharmaceutiques?
où est la différence ville-hôpital?
Notes:
Le surcoût des présentations unitaires n ’est calculé par les acheteurs hospitaliers que par rapport aux présentations usuelles traditionnelles. Ne considérant pas la préparation des doses individuelles par le personnel infirmier comme l'une des composantes du coût du médicament administré au malade, ils ne perçoivent pas l’achat de présentations unitaires comme une source d’économies potentielles pour leur établissement. Le choix (CCTP) des établissements en dispensation individuelle de favoriser l'aquisition de présentations unitaires chaque fois que des spécialités pharmaceutiques sont disponibles sous cette présentation, même si cela s'avére plus coûteux. exprime la volonté de rémunérer ce service rendu.
L'existence d'une concurrence est propice au développement de présentations unitaires de spécialités. Dans le cas de la nutrition parentérale, il s’agit d’une concurrence entre hôpitaux et industrie pharmaceutique. En ce qui concerne la concurrence entre laboratoires pharmaceutiques, la présentation unitaire ne devient un “ plus ”, c'est à dire un critère pertinent de différenciation sur le marché des spécialités pharmaceutiques que lorsqu'il existe une concurrence effective: le taux de pénétration du marché pour les spécialités en présentation unitaire est très élevé pour les génériques.
La présentation unitaire de spécialités pharmaceutiques existe aussi en pharmacie d'officine. Sa généralisation aurait été nécessaire si, comme le “ Plan Juppé ” le prévoyait, les pharmaciens d'officine avaient été autorisés à déconditionner les spécialités pharmaceutiques afin de leur permettre de ne délivrer que les quantités nécessaires aux traitements prescrits.