B. la logique économique, valorisation du service rendu
1. le cas du prêt à injecter: les seringues préremplies
2. le cas du prêt à perfuser
3. incidence de la présentation unitaire sur l’économie du circuit hospitalier du médicament
- réduction des pertes et gaspillages
- automatisation du circuit du médicament
Notes:
Les présentations traditionnelles des spécialités pharmaceutiques constituent une source de gaspillage parce qu’elles ne permettent pas le recyclage des doses non administrées au sein d’un établissement de santé. En effet, la dégradation des conditionnements d’origine par découpage ou déconditionnement ne permet plus de lire le nom de spécialité, le dosage, le numéro de lot ou encore la date de péremption, ce qui conduit à une perte d’identification ou une détérioration du médicament. En distribution globale, les taux de spécialités détériorées non recyclables relevés dans les “ armoires de service ” se situent entre 3% et 12%, alors qu’en dispensation individuelle ils sont très faibles.
Plutôt que d'entreprendre de démontrer la valeur des transferts de charges de travail et les gains de qualité des solutés préparés, les différentes études françaises conduites en vue de justifier l'implantation d'unités pharmaceutiques de reconstitution centralisée de cytostatiques ont fondé leur argumentaire sur la réduction des gaspillages de médicaments anticancéreux compris entre 8% et 15% (en système de distribution globale des médicaments).
Le conditionnement unitaire et, le cas échéant, l’étiquetage avec un code-barre facilitent l’automatisation de certaines phases du processus de distribution, ce qui peut constituer une alternative à l’augmentation des charges de travail liée à la prise en charge du circuit du médicament au niveau de la pharmacie à usage intérieur. Toutefois, les résultats publiés dépendent étroitement de l'automate étudié et de la partie du processus de distribution des médicaments qu'il prend en charge.